RED Paris 1

Le Rassemblement Etudiant de Droite à Paris I.

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Lieu : France

26.2.06

Marx attaque à tolbiac (2e épisode)


Vendredi 24 février, les étudiants du centre PMF ont eu la désagréable surprise de tomber sur des grilles fermées. Le site internet de l'université nous informe par un communiqué honteusement laconique, que les grilles sont closes suite à des "dégradations".
Bien sûr il en faudrait plus pour arrêter nos excités, voilà qui met un peu de piment dans leur délire. La bande était là depuis 8 heures du matin, et comptait bien tenir une nouvelle AG, donc pour entrer dans tolbiac ils ont installé une échelle facilitant l'escalade de la grille, il ne restait plus qu'à racoler à l'aide d'un haut parleur enrobé d'autocollants de la CNT. Bah oui, c'est démocratique, on vous l'a déjà expliqué, donc une AG à 8 crasseux, ça fait mauvais genre, alors il faut du monde, et si les étudiants n'ont pas envie d'escalader la grille, tant pis pour eux si la grève est reconduite par l'assemblée démocratique, élue, euh, oups, non pardon, mais légitime quand même évidemment!


La majorité des étudiants stagnants devant tolbiac était gauchiste, les étudiants normaux, totalement excédés par la situation, et encore plus par la totale impuissance de l'écrasante majorité face à une poignée d'apprentis révolutionnaires se croyant à Moscou en 1917, ne restaient pas. De toute façon, comme leurs idoles, nos bougres se moquent de l'opinion de la majorité, mais appeler à participer à l'AG donne donne bonne conscience, la démocratie est sauve. Notre responsable du RED Paris 1 a d'ailleurs demandé à nos grands démocrates, si elle aussi pouvait venir participer à cette AG, conformément à des principes démocratiques...la réponse fut en parfaite adéquation avec l'esprit démocratique qui règne lors des AG: "Casse-toi, connasse, sale facho, pas d'extrême-droite ici, donc barre-toi vite pétasse" Mais soyons cléments, l'auteur de ces paroles fort élégantes, qui n'était autre qu'un organisateur de l'AG, était "défoncé" (sic!!!!).



La nouvelle AG a bien eu lieu, toujours les mêmes thèmes, les vilains bourgeois buveurs de sang de prolétaires, les persécutions du grand patronnat, le monde dirigé par des fascistes, etc, etc, etc, ah oui, et le CPE!
Cette AG avait pour but d'organiser la poursuite de la grève, il s'agit bien entendu de poursuivre l'occupation de Tolbiac, mais attention, il faut éviter les dégradations, c'est mauvais pour l'image auprès des journalistes.
Nous n'allons pas nous étaler sur le blabla gauchiste, nous noterons simplement qu'une déléguation régionale de la CGT était présente, ces 7 CGTistes n'étaient évidemment pas étudiants et n'avaient strictement rien à faire dans l'enceinte de l'université, la présence d'agitateurs non étudiants, au nom d'un syndicat d'extrême gauche est absolument scandaleuse, il s'agit très clairement d'une manipulation des esprits par des nostalgiques du Komsomol.
Nos grévistes ne font pas que reconduire la grève, ils comptent contaminer les autres universités (tentative avortée à la Sorbonne le 27/02), et pour se rendre à Toulouse, les agitateurs de Tolbiac se verront offrir des billets de train par...SUD Rail!
Ah! Notons, tout de même un petit épisode sympathique, ils se battent entre eux (entre bières disponible en amphi et joints, forcément, ça atteint le cerveau), un gauchiste s'est pris une baffe par un de ses camarades du même bord.

Marx attaque sur Tolbiac 1er épisode

La petite clique gauchiste de Tolbiac s'ennuyait terriblement depuis quelques temps, mais heureusement pour elle, le CPE tombait à pique pour reprendre ses activités.
Matraquage de propagande de désinformation, inondation de tracts, intervention en amphi (avec interruption du cours, celà va de soi), bref, tous les ingrédients sont réunis pour la défense de l'enfant chéri de la gauche: le chômage.
Bien entendu, cette vaste pagaille ne pouvait qu'aboutir à la tenue d'une AG...nos agitateurs, UNEF en tête, suivie par sa nébuleuse, SUD, CNT, FSE-Oxygen, ainsi que des groupuscules n'ayant strictement rien à voir avec les universités (LCR, JCR, et une traînée d'autres petits cafards trop insignifiants pour qu'on se souvienne de leurs noms).

Voilà donc l'AG décisive qui a lieu le jeudi 23 février.
Comme d'habitude, il s'agit évidemment d'une AG "démocratique" (sic), qui ne rassemble qu'une "infime minorité d'étudiants syndiqués" (sic), tous les étudiants sont invités à y participer afin d'y défendre leur opinion et participer aux décisions (là, vous avez le droit d'éclater de rire).
Bref, nous connaissons déjà la chanson, l'AG "démocratique" vote la grève de "solidarité" (????) et le blocage de Tolbiac, ces décisions prennant effet immédiatement.

Ainsi, une AG ayant réuni 450 personnes selon les organisateurs (vu la taille de l'amphi c'est fort peu probable)...sur plus de 10000 étudiants, c'est dire à quel point cette AG fut représentative!
Une poignée d'excités prétend donc avoir la légitimité de déclencher une grève que tout le monde DOIT suivre, il n'est pas possible d'être un jaune sinon il n'y aurait plus que 0,0001% de grévistes, d'où la nécessité de bloquer la fac.

Comme toujours, ces AG ne représentent rien, n'ont strictement aucune légitimité si ce n'est celle auto-acquise par ses organisateurs. Et pire, elles ne représentent en rien l'écrasante majorité des étudiants de Tolbiac, qui eux, sont inscrits à Paris 1 pour poursuivre leurs études!

Et qu'on ne nous fasse pas croire que tout le monde peut s'y exprimer, ceux et celles (apolitiques) qui ont tenté de faire savoir qu'ils n'était pas d'accord, ont été injuriés et hués.

La lecture des documents internes de l'UNEF nous permet de mieux comprendre leur conception de la démocratie...